Une famille entière anéantie lors d’une randonnée à ski
L’incident tragique s’est déroulé dans les Alpes suisses, où cinq membres d’une même famille, partis en randonnée à ski, ont été retrouvés morts le dimanche 10 mars 2024. Ces randonneurs faisaient partie d’un groupe de six personnes en préparation pour la Patrouille des Glaciers. Ils ont disparu dans la région du col de Tête Blanche, à environ 3500 mètres d’altitude, après avoir quitté Zermatt le matin du samedi 9 mars. Les conditions météorologiques extrêmes, avec des vents allant jusqu’à 190 km/h et un risque important d’avalanches, ont compliqué les opérations de secours. Malgré les efforts des sauveteurs, qui ont dû renoncer à leur approche à plus de 3000 mètres d’altitude en raison des conditions dangereuses, cinq des six randonneurs ont été retrouvés morts près de la cabane de la Dent Blanche le dimanche soir. La police cantonale du Valais a exprimé son espoir de retrouver la dernière personne disparue, tout en soulignant les conditions « catastrophiques » qui ont marqué le week-end.
Quelles sont les causes possibles de la décimation de la famille lors de la randonnée à ski ?
Les causes possibles de la décimation de la famille lors de la randonnée à ski dans les Alpes suisses peuvent être attribuées à plusieurs facteurs, principalement liés aux conditions météorologiques extrêmes et aux risques associés à l’environnement montagneux. Voici les causes identifiées à partir des informations disponibles :
Conditions météorologiques extrêmes : La dépression Monica a entraîné des rafales de vent pouvant atteindre jusqu’à 190 km/h en altitude. Ces conditions ont probablement désorienté les randonneurs et rendu leur progression difficile, voire impossible.
Risque élevé d’avalanche : Les conditions météorologiques ont également augmenté le risque d’avalanche, ce qui a compliqué les recherches et représenté un danger mortel pour les randonneurs.
Hypothermie : Les secouristes ont trouvé des preuves que les randonneurs avaient tenté de construire une grotte pour se protéger du vent. Malheureusement, ils sont morts de froid en altitude, ce qui suggère que l’hypothermie est la cause directe de leur décès.
Mauvaise évaluation des conditions : Selon Anjan Truffer, responsable des secouristes, les randonneurs ont soit mal évalué les prévisions météorologiques, soit surestimé leurs capacités. Ils ont peut-être pensé pouvoir avancer plus vite avant l’arrivée du mauvais temps.
Progression ralentie par la neige fraîche : Avec 30 à 40 centimètres de neige fraîche, la progression est nettement plus lente car il faut faire ses propres traces, ce qui nécessite de prévoir plus de temps pour l’itinéraire.
Terrain dangereux : La zone où les corps ont été retrouvés est décrite comme étant « pleine de crevasses », ce qui représente un danger supplémentaire pour les randonneurs.
Manque d’expérience ou d’accompagnement : Le parcours emprunté par les victimes est adapté aux randonneurs débutants à condition d’être accompagnés par un guide de montagne. Il est possible que l’absence d’un guide ait contribué au drame.
Ces facteurs, combinés à l’isolement et à la difficulté d’accès de la région en cas d’urgence, ont probablement contribué à la tragédie. Il est essentiel pour les randonneurs de bien préparer leurs sorties, de vérifier les bulletins météorologiques et d’évaluer les risques d’avalanche avant de partir.