Comment définit-on les records de température ?

Les records, qu’il s’agisse de froid ou de chaleur, sont les températures les plus extrêmes observées sur un certain nombre d’années depuis l’ouverture de la station météo, lorsque la date n’est pas précisée. Ces records ne sont observés que pendant une certaine période de l’année, qui peut être un jour, une semaine, un mois particulier ou même l’année entière. Il est important de noter que les enregistrements ne sont pas toujours révélateurs d’un changement climatique, et qu’ils sont parfois simplement le résultat d’une variation naturelle.

Les relevés quotidiens sont trop fréquents pour être remarquables, mais les relevés hebdomadaires, qui sont relatifs à une semaine comprenant les trois dates précédentes et suivantes, sont déjà plus significatifs. Les relevés mensuels, encore plus caractéristiques d’une situation exceptionnelle, ont l’avantage d’être plus faciles à détecter (il suffit de connaître les deux températures les plus extrêmes précédemment observées pour ce mois) et plus faciles à expliquer au grand public que les relevés hebdomadaires. Cependant, les relevés mensuels ont l’inconvénient de combiner le début et la fin du mois, alors que les valeurs normales du printemps ou de l’automne peuvent gagner ou perdre plusieurs degrés au cours de cette période.

Les relevés annuels, qui peuvent être considérés comme absolus, ne se produisent qu’en hiver ou en été. Ces records sont les plus significatifs de tous, car ils représentent la température la plus élevée ou la plus basse observée au cours d’une année entière. Cependant, il est important de se rappeler que les records annuels sont rares et qu’ils n’indiquent pas nécessairement une tendance ou un modèle de changement climatique. Ils sont plutôt le résultat de la variabilité naturelle des conditions météorologiques.

Il convient de noter que l’importance des relevés de température va au-delà de la simple observation des extrêmes. Ces relevés peuvent également être utilisés pour suivre l’évolution du climat au fil du temps et pour aider à comprendre comment certains phénomènes météorologiques peuvent affecter différentes régions du monde. En analysant les relevés de température, les scientifiques peuvent mieux comprendre le climat de la Terre et son évolution dans le temps. Ces informations sont cruciales pour les responsables politiques et les autres décideurs lorsqu’ils élaborent des stratégies visant à atténuer les effets du changement climatique.

En plus des traditionnels records de température des extrêmes les plus élevés et les plus bas, deux autres types de records peuvent être pris en compte : le record de la température diurne la plus basse, également appelé record de fraîcheur diurne, et le record de la température nocturne la plus élevée, également appelé record de chaleur nocturne. Avec autant de records potentiels à suivre, il est important de se concentrer sur les plus remarquables afin de maintenir leur crédibilité.

En fait, de nombreux facteurs peuvent influencer les records de température, comme l’emplacement de la station d’enregistrement, l’heure de la journée et la période de l’année. Par exemple, un record de température établi en plein été dans une région désertique peut être nettement plus élevé qu’un record de température établi en plein hiver dans une région côtière. De même, un enregistrement de température établi à midi peut être significativement plus élevé qu’un enregistrement de température établi tôt le matin ou tard le soir.

Malgré ces variations, les relevés de température restent un outil important pour comprendre les modèles climatiques et identifier les tendances au fil du temps. En analysant les données de température sur une période de plusieurs années ou décennies, les scientifiques peuvent obtenir des informations précieuses sur la façon dont le climat change et sur les facteurs qui contribuent à ces changements.

Il est donc important de conserver des relevés de température précis et fiables, et de s’assurer qu’ils sont correctement vérifiés et validés. Pour ce faire, il faut surveiller attentivement les données de température et en rendre compte, ainsi que déployer des efforts constants pour améliorer les techniques de mesure et les méthodes d’analyse des données.

En conclusion, bien qu’il existe de nombreux relevés de température potentiels à suivre, il est essentiel de se concentrer sur les plus significatifs afin de maintenir leur crédibilité et leur utilité. Ce faisant, nous pouvons continuer à acquérir des connaissances précieuses sur la nature complexe et dynamique du climat de la Terre, et travailler à un avenir plus durable et plus résilient pour tous.

La température la plus élevée enregistrée en France a été atteinte lors de la canicule de fin juin 2019, avec un pic de +46 °C enregistré à Vérargues, dans l’Hérault, selon la météorologie nationale.