Comment la rosée ou la gelée blanche se forment-elles ?
Dans le cas où les conditions sont réunies (pas trop sec, temps relativement anticyclonique et peu de nuages), un refroidissement nocturne suffisant conduira à la saturation, c’est-à-dire à la condensation de l’excès de vapeur d’eau.
Si le vent est calme (moins de 5 km/h), le refroidissement sera intense mais limité aux abords immédiats du sol. La saturation sera possible même avec une humidité modérée et se produira au niveau de la végétation. La vapeur d’eau contenue dans l’air se condensera au contact de la végétation, ce qui entraînera la formation de rosée.
Si les gouttelettes de rosée gèlent par la suite, on parle de gel. Si l’air devient saturé alors que le sol est déjà en dessous du point de congélation, cela entraîne la formation de gelée blanche.
Selon la définition officielle, la gelée blanche est un dépôt de glace qui prend généralement la forme d’écailles, d’aiguilles, de plumes ou d’éventails. Elle se produit généralement en automne ou au printemps et correspond à la transformation immédiate de l’excès de vapeur d’eau en un état solide.
Il existe une autre forme de rosée, communément appelée brume, qui se forme lorsque de l’air chaud et humide entre en contact avec un objet froid.
La rosée
Souvent, après une nuit froide et claire, la terre et les plantes scintillent au soleil. Ce phénomène résulte d’une forme de condensation que l’on appelle la rosée et se produit quand la température du sol ou de toute autre surface baisse au point de déclencher la condensation de la vapeur d’eau contenue dans la couche d’air voisine, entraînant la formation de gouttelettes d’eau qui se déposent sur le sol ou les végétaux.
Le brouillard résulte du même phénomène ou presque, et il est souvent difficile de prévoir une double formation de rosée et de brouillard. Il peut cependant y avoir de la rosée sans brouillard, mais jamais de brouillard sans rosée.
Les conditions idéales pour l’apparition de la rosée sont : une nuit claire et calme, un air humide près du sol, un faible degré d’humidité de la couche d’air supérieure et, en général, un vent léger. L’absence de nuages favorise la diffusion d’une grande partie de la chaleur diurne emmagasinée à la surface du sol, dont le refroidissement suffit à provoquer la condensation directe de la vapeur d’eau contenue dans l’air ambiant.
La rosée du matin
Si la couche d’air humide est au contact du soi, la condensation ne se produit qu’en surface ou près du sol. Si cette couche d’air humide s’épaissit, le brouillard apparaît.
La formation de la rosée s’explique par la fusion plus rapide des gouttes d’eau sur des surfaces dures, alors que, dans l’air, elles ont tendance à s’entrechoquer.