La pluie

La pluie est une forme de précipitation composée de gouttelettes d’eau. Elle peut varier en intensité, allant de l’humidité légère (souvent associée au brouillard) à la bruine (petites gouttelettes dont la vitesse de chute est lente) et enfin à l’averse. Les tempêtes s’accompagnent d’averses ou de fortes pluies, communément appelées pluies diluviennes. Dans ce dernier cas, les gouttelettes sont très grosses et la pluie est intense. Les averses sont très abondantes et il arrive qu’une grande quantité d’eau tombe en peu de temps. Pendant les années froides, en particulier pendant les saisons de transition de l’automne et du printemps, la pluie a tendance à geler sur le sol, ce qui donne lieu à de la glace.

L’air contient de la vapeur d’eau, qui se condense lorsqu’il se refroidit. De plus, nous savons que l’air ne peut contenir qu’une certaine quantité de vapeur d’eau pour une température donnée. Par exemple, un mètre cube d’air à 20°C contient 17,3 g de vapeur d’eau, alors qu’à 0°C, il n’en contient que 4,8 g.
Une fois condensée, la vapeur d’eau « tombe » des nuages sous forme de précipitations, comme la pluie (bien qu’elle s’évapore parfois avant d’atteindre le sol).
Pour qu’il y ait précipitation, il est donc essentiel que les gouttelettes d’eau ou les cristaux de glace présents dans les nuages deviennent suffisamment gros et lourds pour tomber. Cette croissance est particulièrement influencée par les mouvements ascendants et descendants, ainsi que par la charge électrique présente dans les nuages. Ainsi, une goutte de pluie de quelques millimètres de diamètre est en réalité constituée d’un million de gouttelettes plus petites.

La hauteur de pluie est la quantité, mesurée verticalement, de pluie tombée en un temps donné (en millimètres par jour, par mois ou par an, ou en litres par mètre carré). Est considérée comme  » journée de pluie  » celle où il est tombé au moins 0,1 mm de précipitations.

MÉTÉOROLOGIE : Lorsque de l’air chaud se déplace dans une région d’air froid stationnaire, il crée des stratus qui apportent de la pluie. Cela se produit par exemple lorsque de l’air maritime humide pénètre en Europe par l’ouest. Cela se produit également lorsque de l’air froid se mélange à de l’air chaud stationnaire, ce qui entraîne la formation de nuages denses (cumulus) suivis d’averses. L’air froid peut arriver non seulement de l’ouest, mais aussi du nord (perturbations venant du nord).
Si le refroidissement est important, la pluie se transforme en neige. Quant aux tempêtes de chaleur, elles s’accompagnent de fortes averses. La présence de reliefs, appelés « conditions orographiques », fait persister la pluie pendant plusieurs jours (notamment dans les Alpes, le Massif central, les Vosges et le Jura), car les nuages sont arrêtés par les montagnes (pluies orographiques ou de relief).
Les pluies orographiques se produisent principalement sur le versant des montagnes qu’elles atteignent en premier, tandis que l’autre versant est quelque peu épargné en raison de l’effet barrière des différences d’altitude (c’est le cas de la Norvège, où les côtes occidentales reçoivent de fortes pluies, tandis que la partie sud du pays reçoit peu de précipitations).

PRÉVISIONS : L’intensité de la pluie détermine la taille des gouttelettes et la durée de l’averse. Les nuages bas qui suivent une pluie continue n’indiquent pas de changement de temps ; l’air qui suit est à la fois humide et froid, ce qui empêche les nuages de se disperser.

Averse de pluie

Les averses de pluie sont considérées comme légères quand elles produisent par heure une quantité d’eau inférieure à 0,5 mm, modérées entre 0,5 et 4 mm, et fortes au-delà de 4 mm. Ce sont des pluies soudaines de courte durée, moins d’une heure ou deux en général, souvent abondantes. Elles proviennent habituellement de gros cumulo-nimbus qui se forment au niveau des fronts froids, ce qui explique qu’elles ne soient pas persistantes. Les gros cumulus peuvent contenir d’énormes quantités d’eau qui se déversent de façon imprévue et violente. Des nuages d’orage isolés peuvent produire des averses si fortes qu’elles provoquent des inondations locales. Les averses annoncent en général la proche disparition d’un nuage, les courants chauds ascendants qui l’alimentent étant dominés par de violents courants froids inverses engendrés par la pluie. Les petits cumulus peuvent aussi donner de légères averses, notamment ceux qui se forment au-dessus de l’océan où les courants de convection sont moins intenses. Une averse est en général annoncée par des rafales de vent froid en provenance du nuage. Il s’agit du courant descendant engendré au sommet du nuage par la chute des cristaux de glace qui se transforment en pluie.