Phare par temps orageux sur mer agitée.

Tempête du 27 décembre 1999 – Martin

Last Updated: 22 février 2024

Chronologie

05h00 : Formation de la tempête Martin sur l’atlantique

Image satellite météo de l'Europe datée du 27 décembre 1999.

 

12h00 : Début de la formation de la tempête sur le nord de la pointe Bretonne.

Carte météo satellite de la France, 1999.

 

14h00 : la tempête c’est formée.

Image satellite Europe, 27 décembre 1999.

15h00 : Elle va traverser la France d’Ouest en Est.

Image satellite météorologique de l'Europe.

17h00 : Martin est bien visible

Image satellite météorologique de l'Europe, 1999.

 

21h30 :La tempête se trouve sur notre pays.

Image satellite météo de l'Europe, 1999.

 

La tempête se trouve sur la Vendée

Carte météorologique des pressions et fronts en Europe.

De très nombreuses pluie concernent l’ouest de la France.

Image satellite météo, Europe, neige, 1999.

Tableau de la pression à Saumur (Maine et Loire – 49) :

Heure Pression
7h 1003
8h 1003
9h 1002
10h 1001
11h 1000
12h 999
13h 997
14h 994
15h 991
16h 985
17h 980
18h 975
19h 970
20h 965
21h Remonte
22h Remonte
23h Remonte
0h Remonte
1h Remonte
2h Remonte
3h Remonte


La tempête laisse une ardoise salée pour les assureurs

Le coût pour les assureurs des deux tempêtes de la fin décembre pourrait s’élever de 25 à 30 milliards de francs. Denis Kessler, le président de la Fédération française d’assurances, évoque une augmentation des cotisations si d’autres catastrophes se produisaient dans les prochaines années.

Si les valeurs « tempête », comme Castoram et Lafarge montent en flèche à la Bourse, les sociétés d’assurances, de leur côté accusent le coût. Il ne se passe pas un jour sans que le coût des deux tempêtes soient revu à la hausse.

Pur les assureurs des deux tempêtes de la fin décembre « pourrait dépasser les 25 milliards de francs » affirme le président de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) Denis Kessler, en évoquant une augmentation des cotisations si ce type de catastrophes se reproduisaient.

« Nous révisons en permanence en hausse le montant des dégâts (…) nous sommes dans le haut de la fourchette et nous pensons que le chiffre de 25 milliards de francs pourrait même être dépassé ». Depuis, le chiffre de 30 milliards circule.

Des coûts « assurés » et « lissés »

« Si nous devions avoir dans les années qui viennent d’autres grands événements d’aussi grande ampleur, il faudra bien trouver les ressources qui permettront d’indemniser les gens (…) et envisager une augmentation des cotisations », affirme en outre M. Kessler, en soulignant que « pour le moment, les assureurs font entièrement face à leurs engagements ».

Pour les assureurs, avec les tremblements de terre, les raz-de-marée, les coulées de boue, inondations, tempêtes et effets du vent, d’ouragans, de cyclones, la nature continue d’être dans le monde la principale source de sinistres.

Si la hausse de ce type de sinistres est sensible, elle ne remet pas fondamentalement en cause la santé des grandes compagnies d’assuances. Les assureurs rappellent qu’ils sont eux-mêmes « réassurés ». En outre, les coûts des sinistres sont « lissés » sur l’ensemble des assurés mondiaux.

Jean-François Eyrault

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Tempêtes : facture globale de 75 milliards de francs

Après les deux tempêtes qui ont touché la France, l’heure des comptes a sonné. Selon un bilan provisoire, le coût des intempéries s’élève à 75 milliards de francs. On sait déjà que les assureurs paieront à hauteur de 25 milliards environ. Le reste est une énigme.
Soixante-quinze milliards de francs, c’est le montant global de la facture des deux tempêtes qui ont ravagé les France les 26 et 27 décembre derniers. Sont notamment concernés les réseaux EDF (17 milliards de francs), France Télécom (1 milliard), SNCF (500 millions). La restauration des monuments historiques est élevée à 800 millions tandis que les forêts décimées coûteront 30 milliards. Les dommages pour les établissements scolaires s’élèvent à 1 milliard environ.
Environ 25 milliards pour les assureurs
Le coût pour les assureurs sera de l’ordre de 20 à 25 milliards de francs, a affirmé lundi le président de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances (FFSA) Denis Kessler. Les deux tempêtes ont fait 1,5 million de sinistrés. Toutefois, « ce sinistre est plutôt positif pour le produit intérieur brut (PIB) national », a relevé Denis Kessler: « 20 à 25 milliards de francs vont être injectés dans l’économie française, le bâtiment va devoir travailler à plein régime dans les mois qui viennent ».
Augmenter les primes ?
Le président de la FFSA a prévenu que les assureurs devront augmenter les primes d’assurance si les tempêtes deviennent « récurrentes », si on constate une augmentation des événements de ce type, « ce qui semble malheureusement le cas ». Les victimes peuvent envoyer leurs déclarations de sinistres par lettre simple jusqu’au 31 janvier, en s’efforçant d’établir le maximum de preuves des sinistres subis, notamment en prenant des photos. D’ordinaire, de tels sinistres doivent être déclarés dans les cinq jours.

Karin Danjaume

Les 2 tempêtes ont fait 88 morts

Le bilan humain des intempéries du dimanche 26 et lundi 27 décembre est très lourd. On dénombre 88 morts. Ils viennent s’ajouter aux 4 victimes du mauvais temps du samedi 25.

Tempête de lundi : 35 morts.

La Charente-Maritime a été la plus touchée avec 13 victimes. Le département voisin de la Charente compte 7 morts.

Quatre personnes sont mortes en Haute-Vienne ; deux en Gironde, Dordogne et dans les Landes.

Plusieurs départements dénombrent un décès : Cher, Hérault, Vienne, Var et Alpes-Maritimes.

Les leçons apprises

Les deux tempêtes de 1999 ont mit en évidence l’importance de la préparation et de la planification en cas de phénomènes météorologiques extrêmes. Les autorités locales et nationales ont tiré des leçons de cette tempête, notamment en renforçant les infrastructures pour les rendre plus résistantes aux vents violents. De plus, des plans d’évacuation et d’urgence ont été révisés et améliorés pour mieux faire face à de telles situations à l’avenir. Enfin, la sensibilisation du public aux risques associés aux tempêtes de vitesse du vent a été renforcée, afin que les individus puissent se préparer adéquatement en cas de besoin.

Conclusion

En conclusion, les deux tempêtes de 1999 a été des événements météorologiques majeurs qui a eu des conséquences significatives. En examinant de plus près les causes, les conséquences et les leçons apprises de cette tempête, nous pouvons mieux comprendre l’importance de la préparation et de la planification en cas de phénomènes météorologiques extrêmes. En tirant des leçons des deux tempêtes, nous pouvons mieux nous préparer à faire face à de tels événements à l’avenir.

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