Les mécanismes climatiques
Le climat influence tous les êtres vivants. Ses excès provoquent inondations ou sécheresse, ou dévastent tout par l’incroyable violence des tornades et des ouragans. Il participe à la création des paysages et de l’économie des pays et, plus quotidiennement, il peut être à l’origine d’embouteillages, nous inciter à partir en vacances ou l’inverse ; il peut, tout simplement, modifier notre humeur. Quoi qu’il en soit, nous restons fascinés par son rôle et la difficulté de le prédire.
L’homme a toujours été intrigué par les mystères du temps. Depuis l’Antiquité, les dieux ont été associés à ses merveilles puissantes et périodiques : le tonnerre et les éclairs, le gel et la neige, le vent et la pluie. Partout, l’homme a éprouvé le besoin de se rendre propices les dieux dont les pouvoirs influent sur la famine et l’abondance et dont les colères strient le ciel.
En se fondant sur des observations précises et leur expérience, nos ancêtres distinguaient des types de temps qui leur permettaient de connaître les moments les plus favorables pour semer et moissonner. Aujourd’hui, même confrontées aux satellites, aux instruments de détection et autres technologies de pointe en matière de météorologie moderne, les connaissances traditionnelles ont encore leur place. M ais de nombreux aspects du climat restent à élucider.
Ce n’est pas un concept propre à la Terre chaque planète qui possède une atmosphère a aussi ses conditions climatiques. Jupiter, Mars, Saturne, Vénus et Neptune, qui connaissent des conditions inhospitalières très différentes des nôtres, le prouvent. Le temps dépend de la température de la planète, de la composition de son atmosphère et de la quantité d’eau présente à sa surface.
Le climat de la Terre est dû au fait que la température y est assez élevée pour maintenir la majorité de son eau à l’état liquide, contrairement à la glace de Mars et à la vapeur surchauffée de Vénus. De l’espace, notre planète semble bleue, tachetée de blanc un merveilleux monde aquatique d’océans et de nuages.
Le temps que nous connaissons dépend d’une couche atmosphérique étonnamment mince qui s’étend du sol jusqu’à 18 km au-dessus de la surface du globe. Les nuages et les flux aériens de notre système météorologique sont compris dans les limites de la troposphère. Là, l’atmosphère n’est pratiquement jamais calme car les vents ne cessent d’y souffler.
Les vents, forces invisibles qui contribuent à modeler nos climats, sont dus à des différences de pression atmosphérique. Le vent souffle toujours d’une région à haute pression relative vers une zone où celle-ci est inférieure. Mais qu’est-ce qui crée ces différences de pression ? Tout simplement le fait que les régions équatoriales reçoivent plus d’énergie lumineuse, sous forme de rayonnement solaire, que celles situées près des pôles. L’air réchauffé près de l’équateur circule vers les pôles, s’y refroidit, et retourne à son point de départ.
En fait, le processus est beaucoup plus complexe en partie à cause de la rotation de la Terre. Cette rotation produit la force de Coriolis qui dévie les grands systèmes de vents sur leur le droite dans l’hémisphère Nord et sur leur gauche dans l’hémisphère Sud.
Les zones climatiques concentriques qui encerclent le globe sont modulées par le cycle climatique annuel, déterminé par l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre. C’est cette inclinaison qui,en douze mois, fait passer chaque région par une succession rythmée de modifications météorologiques, les zones climatiques se resserrant dans un hémisphère et s’étalant dans l’autre alors que les saisons courent de l’hiver à l’été, et ainsi de suite.
Le temps est une source permanente d’émerveillement aussi bien pour le profane que pour le complexe en partie à cause de la rotation de la météorologue. Plus nous pénétrons ses secrets, plus nous prenons conscience de la fragilité de son équilibre et des périls qui pourraient compromettre.